Poste intelligent : optimiser l’interface entre ERDF et RTE au niveau des postes sources, afin de renforcer la sécurité du système électrique
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Dernière mise à jour de la page : 05/11/2013 |
Situé en Picardie, dans les départements de l’Oise et de la Somme, le projet Poste Intelligent est consacré à la numérisation complète des systèmes de contrôle-commande (ensemble des systèmes qui effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection) des postes électriques, à l’intégration de fonctions avancées de conduite réseau et au raccordement à un réseau de communications à haut débit.
Le projet vise à mettre en service, à l’horizon 2015, deux postes sources 225 et 90 kV disposant d’équipements haute tension et basse tension de nouvelle génération permettant :
d’améliorer le fonctionnement des réseaux publics de transport et de distribution (perturbations moins fréquentes et de plus faible amplitude, indisponibilités programmées réduites, meilleure adaptabilité aux contraintes liées à l’émergence de moyens de production décentralisés, etc.) ;
- de réduire les coûts d’utilisation du réseau public de transport d’électricité (optimisation des périodicités de maintenance, recours accru à la télémaintenance, réduction des temps d’intervention, etc.) ;
- de diminuer l’impact environnemental des ouvrages (utilisation de matériels plus légers et optimisation des règles d’installation pour réduire les travaux de génie civil, réduction des surfaces de bâtiments et recours à une architecture à haute efficacité énergétique, diminution de la consommation des équipements, etc.).
Les résultats attendus concernent à la fois l’innovation, l’économie et l’environnement. Le projet Poste Intelligent prévoit, en particulier, le développement :
- d’un système de contrôle-commande tout numérique optimisé intégrant de nouvelles fonctionnalités d’auto-analyse et de reconfiguration dynamique ;
- de plateformes de tests pour la nouvelle génération de matériel ;
- d’un nouveau capteur de courant alternatif basé sur l’Effet Néel®.
Il permet, également, de réduire les coûts d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance des postes, d’industrialiser les processus de fabrication, de remplacer des câbles en cuivre par des fibres optiques et de réduire le nombre d’équipements, les volumes de déchets et les surfaces de bâtiment et des travaux de génie civil.
Coordonné par RTE, le projet rassemble Alstom, Alcatel-Lucent, ERDF, Schneider Electric et Neelogy.
D’une durée de 4 ans, le projet a débuté en octobre 2012. Il est financé par l’ADEME à hauteur de 9,7 millions d’euros (27 % sous forme de subventions et 73 % sous forme d’avances remboursables) pour un budget total de 32 millions d’euros.