La blockchain en 3 minutes

Contenu mis à jour le 04/12/2020

La blockchain : Objet Virtuel Non Identifié ?

Les origines de l’invention de la technologie blockchain restent floues … Le concept a été décrit en 2008 par Satoshi Nakamoto, une personne ou un groupe dont l’identité n’a pas été prouvée à ce jour. En 2009, la monnaie virtuelle Bitcoin fait connaître la technologie blockchain auprès du grand public. La technologie connaît ensuite plusieurs évolutions : 

  • Blockchain 1.0 : Les crypto-monnaies virtuelles naissent avec notamment le Bitcoin, grâce au déploiement d’algorithmes cryptographiques et d’architectures distribuées.
  • Blockchain 2.0 : Les Smart contracts permettent d’automatiser l’exécution de contrats pré-enregistrés dans une blockchain, sans requérir l’intervention d’un tiers.
  • Blockchain 3.0 : Ces nouvelles blockchains améliorent notamment la vitesse et la sécurité des transactions. Des progrès en matière de gouvernance sont aussi observés. Cette nouvelle évolution de la Blockchain doit la faire entrer dans une phase de généralisation.

D’après Blockchain Partners, la blockchain se définit comme une « technologie de stockage et de transmission d’informations de manière transparente et sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle ». Les échanges d’informations sont groupés pour être sauvegardés sous forme de « blocs » liés les uns aux autres, formant ainsi littéralement une « chaîne de blocs » d’où l’appellation de blockchain. Au fond, la technologie blockchain repose sur cinq mots clés :

  • « stockage » : la blockchain sert à stocker des informations ;
  • « transmission » : c’est aussi un moyen de réaliser des transactions relatives aux informations stockées ;
  • « sécurité » et « transparence » : la sécurité des échanges est garantie par la transparence du processus de validation des transactions, qui sont certifiées par les participants à la blockchain ;
  • « désintermédiation » : la blockchain supprime les intermédiaires, puisque tous les participants à la blockchain ont accès directement aux informations certifiées, sans passer par un organisme centralisateur accrédité.

En France, l’ordonnance du 8 décembre 2017 a inscrit l’existence de la blockchain dans le code monétaire et financier et l’a officiellement rebaptisée en français « Dispositif d’Enregistrement Electronique Partagé » (DEEP).  

Quelles en sont les applications concrètes dans l’énergie ?

La blockchain a déjà un certain nombre d'applications concrètes dans l'énergie.